Les hommes blancs qui réussissent ne peuvent pas à eux seuls créer notre avenir économique

Les hommes blancs qui réussissent ne peuvent pas à eux seuls créer notre avenir économique


UNEn tant que fondateur d’Operation HOPE, j’ai passé la majeure partie de ma vie à plaider en faveur de la littératie financière et de l’autonomisation économique dans les communautés mal desservies. Au fil des années, je me suis rendu compte qu’il n’y a tout simplement pas assez d’hommes blancs qui réussissent pour porter le poids de l’avenir économique de l’Amérique.

Ce n’est pas un affront à l’encontre de ces hommes, qui ont toujours été à l’origine d’une grande partie de la croissance du PIB de notre pays. Tout le contraire. je vouloir autant d’entre eux que possible pour réussir, car nous réussissons tous lorsque nous réussissons tous. Il ne s’agit là que d’une réalité mathématique, à laquelle nous devons faire face et résoudre de manière positive si nous voulons garantir la prospérité continue de l’Amérique.

Les dépenses de consommation représentent 70 % de l’économie américaine, mais le visage du consommateur américain est en train de changer. Aujourd’hui, l’Amérique est composée à 41 % de groupes minoritaires. Et d’ici 2044, les États-Unis seront un pays majoritairement minoritaire, ce qui signifie qu’aucun groupe racial ou ethnique ne dominera la population. Même aujourd’hui, les groupes minoritaires détiennent un immense pouvoir d’achat : les Noirs américains devraient disposer d’un pouvoir d’achat de 1 700 milliards de dollars d’ici 2030, tandis que les Américains d’origine hispanique contribuent déjà à hauteur de 3 200 milliards de dollars par an à l’économie.

Ces chiffres sont clairs : l’avenir économique de l’Amérique dépend de la nécessité de garantir que tous les citoyens, quels que soient leur race, leur sexe ou leur origine, aient accès aux outils et aux opportunités dont ils ont besoin pour prospérer.

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Pourtant, aujourd’hui, des obstacles systémiques continuent de freiner un trop grand nombre de personnes. Les Américains blancs possèdent 80 % de la richesse du pays, bien qu’ils ne représentent que 65 % des ménages. Les femmes, qui disposent désormais de 10 900 milliards de dollars d’actifs et représentent environ 30 % du PIB américain, se heurtent toujours à d’importants obstacles pour accumuler des richesses et obtenir des opportunités de revenus. Ces disparités ne sont pas seulement des échecs moraux ; ce sont des risques économiques. Si nous ne parvenons pas à les résoudre, nous risquons d’étouffer le potentiel de millions de futurs consommateurs, entrepreneurs et dirigeants.

La littératie financière est la question des droits civiques de cette génération. Pourquoi? Parce que la culture financière est le fondement de la mobilité économique. C’est la différence entre survivre et prospérer dans un système qui semble souvent défavorable à vous. Nous avons pu constater par nous-mêmes comment apprendre aux individus à gérer le crédit, à créer de la richesse et à démarrer une entreprise peut transformer des vies. L’une de mes réussites préférées est celle d’une femme d’Atlanta qui, après avoir suivi notre programme de coaching financier, a remboursé 30 000 $ de dettes, augmenté sa cote de crédit de 200 points et acheté sa première maison.

Imaginez maintenant étendre cet impact à des millions de foyers. C’est ce qui est en jeu lorsque nous parlons de diversité et d’inclusion : pas seulement d’équité, mais aussi d’opportunités économiques pour tous.

Nous avons appris lors de l’Opération HOPE, en établissant des partenariats avec des banques pour apporter un encadrement financier dans des communautés mal desservies ou en aidant les entreprises Fortune 500 à diversifier leurs filières de leadership, l’inclusion n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est la chose intelligente à faire pour les entreprises. Lorsque je parle aux PDG, je leur rappelle que la diversité n’est pas une question de charité ; c’est une bonne affaire. La main-d’œuvre de demain – et la future clientèle – seront très différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui. Les entreprises qui ne parviennent pas à s’adapter à cette réalité se retrouveront laissées pour compte.

Nous avons également besoin que les décideurs politiques intensifient leurs efforts. Cela signifie investir dans l’éducation, élargir l’accès à des logements abordables et garantir que les entreprises appartenant à des minorités disposent des ressources dont elles ont besoin pour réussir.

Cela signifie également s’attaquer de front à l’écart de richesse raciale. La famille noire moyenne possède un dixième de la richesse d’une famille blanche moyenne – un écart qui reflète des décennies de politiques discriminatoires. La littératie financière est un outil puissant, mais nous ne pouvons parvenir à une véritable équité sans un changement systémique.

Il ne s’agit pas d’une question de Noirs, d’une question de Marrons ou d’une question de femmes. C’est une question américaine. La force de notre économie dépend de la force de tous ses participants.

Rien ne change plus votre vie que Dieu ou l’amour, sauf faire avancer votre cote de crédit de 120 points dans la bonne direction. L’inclusion financière change la donne, non seulement pour les individus mais pour notre nation dans son ensemble.

Il n’y a pas assez d’hommes blancs pour soutenir l’économie américaine. Mais ce n’est pas un problème ; c’est une opportunité. Une opportunité de construire un avenir où chacun a une chance de réussir. Un avenir où notre diversité n’est pas seulement un défi mais notre plus grande force.

Saisissons cette opportunité ensemble.

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